Fusion Basse et Haute Normandie : un désastre pour les habitant-e-s, pour les services publics et pour la gauche
Les Présidents socialistes, candidats à leur propre succession, défendent et s'engagent sur la voie de la fusion de la Haute et Basse-Normandie. C'est un important thème de leur campagne. Ils entraînent à leur suite leurs alliés PCF et Verts, avec qui ils ont géré les deux régions pendant six ans, et qui, à l'image des élus PCF et Verts de Basse-Normandie qui ont participé à la commission intergroupe sur la fusion des deux régions présidée par Alain Tourré, ne se dissocient pas de l'orientation du PS.
C'est un désastre pour les habitant-es, pour les services publics et pour la gauche.
La liste unitaire, anticapitaliste, antilibérale et écologiste refuse cette fusion qui éloignera les citoyens des centres de décision. A qui peut-on faire croire qu'une région plus grande sera plus proche et attentive aux attentes des citoyens ?
La liste unitaire refuse cette fusion qui va dans le sens des actuelles contre-réformes sarkoziennes sur les collectivités locales. Pour la droite, il s'agit de faire des économies en regroupant les départements avec la région, et en encourageant aussi la fusion de certaines régions. Cette réforme a pour corollaire une réduction drastique des ressources des collectivités locales. Elles ne pourront pas faire plus avec moins, des coupes sombres vont intervenir notamment dans les services publics qui dépendent des collectivités locales. C'est le but ! Pour la droite, c'est toujours moins de dépenses pour satisfaire les plus nantis, c'est toujours moins de services publics qui bénéficient à tout le monde.
Que Jean-François Legrand et sa liste UMP-Nouveau Centre défendent ce projet, c'est logique, c'est leur politique. Mais que la gauche le fasse ! A l'heure de la casse des services publics, de projets d'étranglement financier des collectivités locales, de fusion entre les régions pour faire des économies, ça serait un comble que la gauche aille au-delà des désirs de la droite en la matière. Sur ce sujet comme sur d'autres, il faut envoyer au Conseil régional des élu-es d'une vraie gauche, qui résistent aux politiques du pouvoir de droite, et qui fassent de la région un point d'appui pour créer enfin une possible alternative à Sarkozy. Cela ne peut se faire que dans la lutte et la résistance, pas dans l'accompagnement d'un faux « régionalisme », une faiblesse à l'air du temps qui peut être lourde de conséquence.
C'est un désastre pour les habitant-es, pour les services publics et pour la gauche.
La liste unitaire, anticapitaliste, antilibérale et écologiste refuse cette fusion qui éloignera les citoyens des centres de décision. A qui peut-on faire croire qu'une région plus grande sera plus proche et attentive aux attentes des citoyens ?
La liste unitaire refuse cette fusion qui va dans le sens des actuelles contre-réformes sarkoziennes sur les collectivités locales. Pour la droite, il s'agit de faire des économies en regroupant les départements avec la région, et en encourageant aussi la fusion de certaines régions. Cette réforme a pour corollaire une réduction drastique des ressources des collectivités locales. Elles ne pourront pas faire plus avec moins, des coupes sombres vont intervenir notamment dans les services publics qui dépendent des collectivités locales. C'est le but ! Pour la droite, c'est toujours moins de dépenses pour satisfaire les plus nantis, c'est toujours moins de services publics qui bénéficient à tout le monde.
Que Jean-François Legrand et sa liste UMP-Nouveau Centre défendent ce projet, c'est logique, c'est leur politique. Mais que la gauche le fasse ! A l'heure de la casse des services publics, de projets d'étranglement financier des collectivités locales, de fusion entre les régions pour faire des économies, ça serait un comble que la gauche aille au-delà des désirs de la droite en la matière. Sur ce sujet comme sur d'autres, il faut envoyer au Conseil régional des élu-es d'une vraie gauche, qui résistent aux politiques du pouvoir de droite, et qui fassent de la région un point d'appui pour créer enfin une possible alternative à Sarkozy. Cela ne peut se faire que dans la lutte et la résistance, pas dans l'accompagnement d'un faux « régionalisme », une faiblesse à l'air du temps qui peut être lourde de conséquence.